L'étoile qui brille,
Grâce à son obscurité,
Est claire à nos yeux.
L'étoile qui brille,
Grâce à son obscurité,
Est claire à nos yeux.
Une fleur aimée,
Sied autant au sécateur,
Que sa sœur nuisible.
Les lois sont des toiles
Attrapant petites mouches,
Avec trou pour grosses.
Un broc d'eau fêlé,
Charrié le long du chemin,
Arrose efficacement.
Le porteur idiot,
Préfère assécher ses fleurs,
Et amasser le liquide.
Douleur, mon amie,
Toi qui est toujours présente,
Endors nous ce soir.
L'amour est un cri,
Qui vieillit plaintivement,
Dans l'attente de sa mort.
Puis qui ressuscite,
Dans la croyance incertaine,
En l'absolue surdité.
Le navire au port,
N'est pas à destination,
Il espère l'océan.
Mais ne bouge plus ;
Tous ses désirs assouvis,
En calle sèche de sens.
Courtisane avide,
Habillée en pourpre et soi,
Imprimée argent.
Ne cherche plus le Tao,
Entre yang or et yin rouge.
Une belle fleur,
Avec couleurs attirantes,
Qui captent notre attention.
S’envole en silence,
Lorsque nous nous rapprochons,
En devenant papillon.
Un chien zélé servant, bon gardien de troupeau,
Eut un jour des ennuis, il en perdit sa peau,
La brebis disparue, un flagrant incapable,
Pourquoi chercher plus loin, ils avaient le coupable.
Les humains contents d’eux d’avoir agi en homme,
Furent très étonnés mais pas vraiment en somme,
D’avoir un mouton mort, le troupeau envolé,
Ils accusèrent loup de leur avoir volé.
Quand traqué comme un chien, il fut ainsi tuer,
Le chasseur satisfait put enfin le huer,
Puis il rentra chez lui, dans foin de bergerie,
Où moutons disparus broutaient sans veulerie !