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31 mai 2019 5 31 /05 /mai /2019 08:23

Je vous le dis tout net, j'aime tuer.

Les gens normaux croient qu'il est difficile de tuer mais ils se trompent complètement.

 Il suffit de ne pas le faire ouvertement mais par accident ou sous le prétexte de travailler (c'est fou comme ce mot justifie tout et n'importe quoi !).

Par exemple, l n'y a pas si longtemps, on pouvait rouler bourré et tuer en toute impunité, ce n'était qu'un accident.

Maintenant, la niche la plus prometteuse pour les psychopathes en herbe est le travail.

Certes, c'est plus long, mais quel pied de regarder les gens mourir lentement en se débattant dans le cloaque de la justice française, longue, inefficace et couteuse ; merci à elle de me permettre de tuer en toute impunité les pauvres abrutis qui croient en elle.

 

Bien sûr, pas n'importe quel travail, il faut toucher un centre vital des futures victimes, comme le logement par exemple.

Avocat, juge ou huissier, c'est bien aussi puisque vous pouvez détruire des vies en étant protéger par votre corporation mais bon il faut faire des études dans les 2 premiers cas et il faut de l'argent pour acheter le droit de faire du mal aux gens dans le dernier...

Personnellement, je vous conseille le bâtiment  notamment dans une activité où l'Etat français vous subventionnera : le changement de fenêtres.

Vous serez ainsi payé par la victime et par l'Etat censé la protéger, le plaisir n'en sera que plus grand !

 

Le mieux, je vous le dit tout net, est de cibler des logements sains, habités par des personnes fragiles, en particulier les handicapés physiques.

En effet, ils se défendent moins et moins longtemps, leur souffrance est plus intense (vous leur enlevez le peu qu'ils leur restent) et quasi permanente (ils bougent peu)..avec un peu de chance, après avoir bien dégustés, ils se suicideront. mais dans la plupart des cas, il faudra se contenter d'une mort lente et douloureuse qui se terminera par une crise cardiaque ou dans le sommeil par arrêt respiratoire.

L'avantage étant que l'Etat s'en foutra complètement car, juridiquement parlant, il n'y aura ni crime ni même délit ; merci de me protéger ainsi, mon cher petit Etat.

 

Pour arriver à cela, il suffit, au nom de la "transition énergétique", de mal poser les fenêtres (infiltration d'air, ponts thermiques) mais de fignoler les finitions afin de leurrer les experts,  fainéants et cupides par nature.

 

La trilogie du meurtre discret qui ne dit pas son nom :

  1. des entrées d'air en hauteur à haut débit afin de créer des courants glacés très gênants (que l'Etat a même rendu obligatoires, merci à lui),
  2. des fenêtres qui ne "respirent" pas afin de rendre le lieu étouffant,
  3. une absence de sorties d'air basse afin que l'air vicié reste à l'intérieur.

 

Avoir en permanence des courants d'air sur de la sueur tout en étouffant et en respirant difficilement est vraiment très efficace pour détruire la vie.

La cerise sur le gâteau est que vous serez aidé dans votre tâche par les fabricants de menuiserie qui veulent vendre à tout prix, par les compagnies d'assurance qui veulent ne pas payer à tout prix et par l'inertie de la justice qui se réveillera juste à temps pour constater le décès de la victime  ....

Si vous êtres perfectionniste, vous pouvez faire entrevoir l'espoir de s'en sortir à vos cibles afin de pouvoir le retirer ensuite (une offre d'achat pour leur logement détruit par exemple) ; ceci n'est bien évidemment pas puni par la loi sinon tous les politiciens seraient en prison.

 

Bon d'accord, la profession regorgent de psychopathes mais pas autant qu'en politique et il y a toujours de la place pour les bonnes volontés.

Attention tout de même aux coups de fusil car le risque avec les gens qui n'ont plus rien à perdre est qu'ils se vengent radicalement en général.

Pour éviter cela, soyez hypocrites et choisissez les personnes les plus vulnérables.

 

 

En vous souhaitant de nombreux meurtres d'handicapés subventionnés par l'Etat français,

Cordialement,

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25 mai 2019 6 25 /05 /mai /2019 11:38

Renommée, Argent,

Et réussite amoureuse,

Sont des bulles de savon.

 

Reflets sur ces bulles,

Avec yeux rivés dessus,

Sont le monde où nous vivons,

 

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25 mai 2019 6 25 /05 /mai /2019 00:41

« Dolly » et « La porte de Brandebourg » sont deux excellents romans.

Le premier nous permet de suivre une petite fille dans sa quête aux questions : Qu’est ce l’âge adulte ? Qu’appelle-t-on le manque et le besoin de l’autre ?…
Le second de suivre le parcours, tantôt chaotique, tantôt empreint de réussite, de 2 filles de 12 ans envoyées par leurs parents (qui habitent l’Allemagne dans les années 30) en Angleterre et de suivre leur amitié jusqu’à la vieillesse...

Il n’y a chez Anita Brookner aucune fin et son ironie est encore plus décalée que chez Barbara Pym. Contrairement à elle d’ailleurs, elle ne décortique pas un milieu social mais l’humain.
Elle s’attache à montrer comment l’environnement ou nos expériences nous influencent…comment nous passons notre vie à espérer demain et à subir aujourd’hui. Elle montre l’ennui banal ; ni le désespoir ni même la frustration mais plutôt l’acceptation de la petitesse de son influence que nous compensons de temps à autre par de grands changements qui n’en sont pas vraiment. Elle nous montre faible et il n’est jamais agréable de se voir tel dans un miroir…

Un désenchantement construit et douloureux, une noirceur qui ne passe que par le gris de la banalité.
Mais il ne faut pas confondre le message et le messager…

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20 mai 2019 1 20 /05 /mai /2019 23:20

Vous aimez la littérature qui bouscule les idées reçues, des histoires subtiles très bien écrites et agrémentées d’une critique acide des comportements humains mais avec des personnages attachants ?

Dans ce cas vous aimerez ses livres!

Couverte de prix littéraires mérités, cette américaine de 73 ans dépeint les travers de la société américaine, sans concession et avec une grande finesse.

 

Tous les ados devraient lire « Nulle et grande gueule » chez Gallimard Jeunesse. Une belle histoire d’amour que l’on pourrait qualifié de civique…

Pour ma part, j’ai une tendresse particulière pour ses œuvres de jeunesse « Le pays des merveilles », « Haute enfance » et « Amours profanes » mais ses livres qui m’ont le plus ému sont « Corky » et « Nous étions les Mulvaney ».

 

Pour ceux qui aiment les romans policiers, elle en écrit sous le pseudonyme de Rosamond Smith. Ils n’ont rien à envier aux meilleurs du genre…  

     

 

Nous étions les Mulvaney :
La famille américaine idéale : Religieuse mais pas trop, pleine de bonnes intentions envers leurs prochains, très bien intégrée socialement avec le père d’origine modeste mais ayant réussi à force de travail à monter sa propre entreprise, 2 garçons (le premier très bon en sport, l’autre surdoué) et une fille très belle…
Et puis le grain de sable, l’événement qui va faire exploser cette famille idyllique. Une chute inéluctable, d’abord sociale puis morale et pour finir une désintégration totale !

Un très grand travail sur les personnages auquel on s’attache et que l’on ne peut plus lâcher. Le déroulement des faits est d’une logique implacable sans que la responsabilité de l’un ou de l’autre soit déterminante, on ne peut que se sentir en empathie avec chacun des membres de la famille qui participe pourtant à la destruction de l’ensemble.

La fin, comme toujours ambiguë chez Oates mais plutôt heureuse, nous montre la fragilité du « bonheur » humain. Rien d’exceptionnel n’arrive dans ce roman, mais lui l’est…exceptionnel !

 

 

Le pays des merveilles :
Comment survivre au massacre de sa famille par son père ? Comment survivre dans ce « pays des merveilles » qu’est l’Amérique…
Nous plongeons à travers les personnages dans ce territoire excessif, miséreux voire terrifiant ou même fastueux, nous offrant néanmoins une façade attrayante.
Jesse, le survivant, explore et s’interroge ; nous voyons, page après page, sa psychologie disséquée au scalpel et le corps des Etats-Unis étalé devant nos yeux ébahis.
Ne faites jamais confiance à ce que vous croyez détenir comme vérité…

 

 

Blonde :
Blonde est un roman biographique sur la vie de Marilyn Monroe de sa naissance jusqu'à sa mort…Pendant près de 1000 pages nous sommes Marilyn car l’auteur a pris comme postulat de se mettre dans la peau de celle-ci !
Les faits sont scrupuleusement respectés…sauf ceux qu’elle invente mais qui sont d’une parfaite crédibilité, d’ailleurs sont-ils vraiment fabulés ? Puis l’auteur imagine, et elle imagine très intelligemment, les cheminements psychologiques qui amènent Marilyn à tel ou tel comportement…

Cette véritable descente aux enfers, nous la vivons, nous devenons fou ou plutôt folle…est-ce agréable ? Certes non…mais nous ne pouvons refuser cet enivrement…curiosité, compassion, colère nous en empêchent et nous lisons encore et encore ce « petit » chef d’œuvre que nous finissons le temps d’un souffle sur une robe blanche…

 

 

Nulle et grande gueule:

Surnoms de 2 adolescents américains. La première, mal dans sa peau, navigue entre colère et désespoir ; sa force de caractère et sa hargne en sport lui apportent un respect distant des autres élèves. Le second est un modèle : délégué de classe, journaliste dans la feuille de chou du lycée…
Ces surnoms se sont La Nulle qui les donne.

 Arrive une accusation d’attentat à la bombe envers Grande Gueule et tous les masques sociaux vont exploser…

Dans ce roman se combine une grande tendresse envers ses « héros » et une critique acerbe de la société américaine. Où comment rester serein au milieu de l’hystérie collective…
Ce roman, sans hasard, ressemble au besoin des adolescents : de l’espoir pour utiliser leurs forces et accepter leurs doutes…

 

Joyce Carol Oates a écrit:

Je voyais bien que mes professeurs ne savaient pas quoi penser de moi. Il y avait Ursula Riggs, qui était une excellente élève, une fille sérieuse s'intéressant à la biologie et à l'art, et il y avait la Nulle, qui jouait au basket comme un Comanche et qui tenait des propos sarcastiques. C'était la Nulle qui était prédisposée aux sautes d'humeurs — lesquelles allaient du Noir d'Encre au Rouge Feu. Il pouvait m'arriver de quitter un cours en bâillant, ou de partir en plein milieu d'une interrogation écrite, d'empoigner mon sac à dos et de sortir. Mes notes se baladaient entre A+ et F. Dans un état d'esprit à peu près raisonnable, je savais que je courais le risque de rater mon test d'aptitude et de ne pas entrer dans une université d'un niveau acceptable à mes yeux mais, l'instant d'après, je haussais les épaules et éclatais de rire. Qui ça intéresse ? Pas la Nulle.
Ursula Riggs était une froussarde, qui avait peur de l'opinion des autres et de l'avenir. La Nulle n'avait rien d'une froussarde et se fichait de l'avenir. La Nulle, femme de guerre.

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19 mai 2019 7 19 /05 /mai /2019 13:56

Le petit chat sur mes genoux,

Porte sur lui pelage roux,

Et j’aime tant laisser caresse,

    Nous exprimer grande tendresse,

Mais de ma main il est jaloux.

 

Quand elle part, plein de courroux,

Il réagit comme un époux,

A coup de patte et de tristesse,

Le petit chat.

 

Après avoir enlevé poux,

Il m’est très cher, plus que bijoux,

Petite mère, une tigresse,

Est morte hier sans allégresse,

Si vulnérable, il est si doux,

Le petit chat.

 

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18 mai 2019 6 18 /05 /mai /2019 19:23

Vie éjaculée,

Sur un lit de pur hasard,

Finit au cercueil.

 

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18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 00:36

 

Ah toi, sombre couleur du beau voile du soir,

Qu’enfants nous abhorrons dans le lit de la peur,

Invisible partout où le néant la touche,

Nous t’aimons malgré tout, corset velu de mouche ;

Toi, l’obscure lumière, avec le blanc, ta sœur,

Notre dernière amie où futur sera noir.

 

Et toi l’immaculé, roi très pur et troublant,

Ta lance glaciale en perce le silence,

Nous faisant frissonner comme tiges d’ombelle ;

Derrière ta fierté, ta fraîcheur nous révèle,

Un si splendide élan irisé d'innocence ;

Fusion de couleurs, l’œil n’en voit que le blanc.

 

Ici jaillit le sang de l’ivresse d’un bouge ;

Crachant, riant, il sort, ce pourvoyeur de vie,

Maculant la blancheur d’un vif pourpre éclatant,

Ce ruisseau coléreux est en dehors du temps ;

Chaque lèvre l’accueille en suscitant l’envie,

Attirante couleur, c’est ta force, le rouge.

 

Un pâtis d’animaux, dès que finit l’hiver,

Imprime chaque ride au vieux front de la plaine,

Mûrissant en secret sa subtile alchimie ;

Les vagues d'une mer depuis longtemps enfouie,

Vibrent divinement, faut-il qu'on s'en souvienne ;

Un vivant champ de mots, pour toi, le manteau vert.

 

O, toi, vaste océan aux longs rebords sableux,

Tes fonds virant au noir dans des strideurs étranges,

Le soir, d’un rouge Râ, tes flots sont recouverts,

Puis ta surface enfin qui se teinte de verts ;

Grand mariage en blanc dans un ciel rempli d’anges,

Couleur qui nous éclate au fond de ces cieux bleus.

 

 

 

Ecrit à 4 mains

 

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3 mars 2019 7 03 /03 /mars /2019 20:46

      Souvent l’amour est là, nous ne le voyons pas,

  Mais il est bien présent, plus fort que le trépas,

  Je m’en vais vous conter, l’histoire si banale,

  D’un amour très puissant, avant la mort finale.

 

L’écolier de retour, insouciant et très gai,

 Le mourant l’attendait, son oreille aux aguets,

 Repoussant son départ pendant plus de deux heures,

 Pour la dernière fois, soigner son coup de coeur.

 

L’écolier de retour, insouciant et très gai,

 Entra dans cette pièce où c’est la fin du guet,

 Le regard qu’il reçut, à la fois doux et fort,

     Permit à son esprit, de gouter ce don d’or.

 

Le mourant s’éteignit d’un air vraiment serein,

 Et l’écolier pleura, sa patte dans la main.

 

 

 

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21 février 2019 4 21 /02 /février /2019 11:37

Les sabots et l’odeur, toute particulière,

Accueillent le passant qui ne voit que du blanc,

A destination, il tombe comme pierre,

En voyant ce corps frêle et désormais si lent.

 

Ce dernier forme alors un mot qui reste en gorge,

Que son être affamé retient contre son gré,

Puis son oreille éteinte entend mal qui dégorge

Et ses deux yeux vitreux voient l’allée en cyprès.

 

Ils se ferment souvent, saturés de fatigue,

Par l’harassante tâche à devoir respirer.

Chaque côte saillante a fissuré la digue ;

Une fragilité qui ne peut qu’empirer.

 

La femme en blanc dénie une mort si présente,

Que le passant idiot voit roder en couloir,

Il ne peut qu’avaler cette étape en descente,

Déversant promptement chaque mot défouloir.

 

Ce corps, jadis bavard, hoche sa tête lourde,

Aux seules questions que son cerveau ressent,

Esquissant un sourire à une raison sourde,

Glissant main décharnée en celle du passant.

 

Un matin comme un autre, à l’aube jaillissante,

Le ciel indifférent, sans état d’âme, rompt,

Ce si fragile lien, que la chair vieillissante,

Garde avec le passant ; précaire ultime pont.

 

Effleurant un visage où la froideur s’installe,

Le passant et le blanc, désormais couleur deuil,

L’accompagnent vers porte où l’attend Dieu qui râle ;

Avec sourire en bouche, elle en franchit le seuil.

 

 

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10 janvier 2019 4 10 /01 /janvier /2019 10:05

Ne me jette pas

Je peux te servir

Car tout peut servir

Qui est mort déjà

Servir le sillon

De la pollution

Qui dit attention

Avant le pilon

Servir qui est fort

Celui qui payait

A coup de billets

Ses faibles remords

Ne me jette pas

Ne me jette pas

Ne me jette pas

Ne me jette pas

 

Moi je pointerai

Des larmes de sang

De celles qu’on vend

Quand l’argent vous manque

Creuserai ma tête

Jusqu’à mon cercueil

Pour t’offrir à l’œil

L’objet de ta quête

Un chemin qui mène

Où profit est roi

Où profit est loi

Où tout sera haine

Ne me jette pas

Ne me jette pas

Ne me jette pas

Ne me jette pas

 

Ne me jette pas

Je te donnerai

Fusions insensées

Qui te remplira

Je rencontrerai

De ces traders-là

Qui t’initieront

A leurs jeux cruels

De l’or à la pelle

Servira de pont

A ceux qui n’ont pas

Pu se dévorer

Ne me jette pas

Ne me jette pas

Ne me jette pas

Ne me jette pas

 

Je n’exploiterai

Le vieil employé

Se croyant payé

Que par intérêt

Il existe tant

De belles faillites

Donnant l’or plus vite

Qu’un meilleur bilan

Pour vivre sur terre

Et tuer parasites

Taureau et diptères

S’allient tout de suite

Ne me jette pas

Ne me jette pas

Ne me jette pas

Ne me jette pas

 

Ne me jette pas

Je te vouvoierai

Je respecterai

Dans ma niche là

A te voir errer

Voler et puis rire

Et à t’engraisser

En faisant le pire

Protégeant ton bien

Mon ombre de lâche

A la moindre tache

Mordra tel un chien

Ne me jette pas

Ne me jette pas

Ne me jette pas

Ne me jette pas

 

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  • : Ballade poétique - Blog de poésie
  • : La poésie est une promesse d’émotions dont je vous propose un aperçu dans mon blog accessible à tous où, en tant que poète amateur passionné, je partage mes créations. Vous y trouverez tout type de poème (classique ou moderne) : sonnet et alexandrin avec ou sans hémistiche, acrostiche, haïku, tanka, ode, triolet, pantoum, poème parodique et d’autres, que je vous laisse découvrir ainsi que des contes poétiques, des nouvelles et mes écrivains favoris. Bonne ballade poétique au pays des rimes.
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