Roi pur et troublant,
Qui de sa lance glaciale,
Perse le silence.
Roi pur et troublant,
Qui de sa lance glaciale,
Perse le silence.
Fête de Noël,
Comme boule étincelante,
Reste très fragile !
Boules de Noël,
Qui brillent de mille feux,
Dans l’œil des enfants.
Corps martyrisé,
Portant stigmates du temps,
Fièrement debout !
Aidé par racines,
Le tronc de l’arbre abimé,
Grimpe vers le ciel.
La mort de l’été,
Donne un coup de froid glacial,
Sur tous les serins !
Perché sur sa branche,
Dépouillé par vif automne,
Le piaf mue tranquille !
Les larmes du ciel,
Sous la lumière blafarde,
Chantent leur message.
Un coin d’parapluie,
Avec couple d’amoureux,
Se marient si bien !
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Il pleut sur la ville,
Qui se couvre de couleurs :
Floraison d’automne !
L’œil de l’écureuil,
Dévoreur d’informations,
Est toujours actif.
L’arbre majestueux,
Montant à la verticale :
Son sol préféré !
Ses gros yeux saillants,
Sa fine robe écarlate,
Effleurent le vent.
Elle virevolte,
Saisissant précieux butin :
Petit brin de paille !
Au cœur du jardin,
Dans sa robe virginale :
Une rose blanche !
A l’aube naissante,
L’écrin de la rose blanche,
S’ouvre doucement.
Les vols du goéland,
Chercheur d’œufs, fiente assassine :
Splendide fléau !
Mouette ricaneuse,
Avec ailes de géant,
Attend marée noire !