Dans précieux parfum d’un livre,
Que tu sois jeune ou décrépi,
L’enchaînement de mots enivre,
Sans ressentir aucun dépit.
Que tu sois jeune ou décrépi,
L’imprimé de nos maux délivre,
Sans ressentir aucun dépit,
Des horizons qui nous font vivre.
L’imprimé de nos maux délivre,
Laissant comme une odeur d’épi,
Des horizons qui nous font vivre,
Nous apportant un sain répit.
Laissant comme une odeur d’épi,
L’imaginaire en nous dégivre,
Nous apportant un sain répit,
Lorsque l’espoir ne peut survivre.
L’imaginaire en nous dégivre,
Nous protégeant de son crépi,
Lorsque l’espoir ne peut survivre,
Il fait suer, tel génépi.
Nous protégeant de son crépi,
Phrase après phrase, il nous rend ivre,
Il fait suer, tel génépi,
Extirpe en nous la moindre guivre.
Phrase après phrase, il nous rend ivre,
Chauffant cerveau comme un képi,
Extirpe en nous la moindre guivre,
Recouvre l’âme : un recrépi.
Chauffant cerveau comme un képi,
L’invention nous fait revivre,
Recouvre l’âme : un recrépi,
Dans précieux parfum d’un livre.