J’aime tant ta façon, de froncer les sourcils,
Cette peau délicate, une beauté gracile,
Ou bien ton air absent, perdu en profondeur,
Ton sourire de vie, sans aucune pâleur.
Ta grande confiance à redevenir ardente
Et une intelligence toujours partante,
Cette capacité que tu ne marchandes pas,
Ton cœur qui est si grand, ton corps en est l’appât.
J’aime tes mots si purs quand tu donnes sans rôle,
Où ton attention apporte ta parole,
Et ce plaisir visible où tu pinces tes lèvres,
Un simple effleurement contre ma joue enfièvre.
L’amour n’est pas aveugle, il te voit et t’espère,
Je connais bien ton épine et très fort je la serre,
Je te veux en entier, dans ta complexité,
Tes yeux qui ne voient plus … c’est notre cécité !