Vous aviez mon cœur,
Mais où est le vôtre ?
Un cœur contre un cœur,
Quand vous aviez peur !
Je reprends le mien,
Cherchez en un autre,
Je reprends le mien,
Le cœur n’est pas chien !
Vous venez vers moi,
Soumise, servante,
Vous venez vers moi,
Tout remplie d'émoi.
Mais qu'avez vous fait,
De fierté d'amante ?
Mais qu'avez vous fait,
De ce doux bienfait ?
Vous pouvez pourrir,
En restant amère,
Vous pouvez pourrir,
Avant de mourir.
Etes-vous l'enfant,
Quitté par sa mère ?
Etes-vous l'enfant,
Que rien ne défend ?
Quand viendra le jour,
De ma solitude,
Quand viendra le jour,
Liberté toujours,
Je prendrai ce train,
Sa sollicitude,
Je prendrai ce train,
Même avec entrain !
Vous venez rêvant,
Forcer mon aorte,
Amour comme avant
Vous venez rêvant...
Alors je vous dis :
"Fermons cette porte."
Alors on vous dit :
"Mort à votre édit !"